Les résultats très intéressants obtenus avec la technique des spirales (taux de réponse aux environs de 70 %) ont conduit au lancement d’un essai contrôlé randomisé multicentrique (REVOLENS), soutenu par les programmes STIC du ministère de la santé, en janvier 2013 avec pour objectif de valider l’utilité clinique et médico-économique de cette technique dans l’emphysème pulmonaire sévère. Les résultats seront connus en novembre 2014. Il est important de souligner que l’inclusion dans cet essai étant terminé, les patients peuvent rejoindre l’essai international RENEW qui procède des mêmes critères d’inclusion que l’essai REVOLENS.
La méthode consistant à injecter en distal, à l’aide d’un cathéter, une mousse rétractile est aujourd’hui au point mort. En effet, après les bons résultats de l’étude de phase II ASPIRE (taux de réponse de 50 à 60 %), l’étude de phase III s’est arrêtée pour cause de faillite de la société Aeris. Aucune nouvelle également de la firme Uptake Medical qui devait initier une étude de phase III sur la réduction de l’emphysème par la technique d’ablation par la vapeur, ceci malgré les bons résultats de l’étude de phase II.
Quant aux valves, c’est tout nouveau, elles reviennent au premier plan. La société qui les développait ayant fait faillite a été rachetée par la société Pulmonx à capitaux européens. Cette firme lance en Europe et aux États-Unis deux études similaires de phase III (en France, l’étude démarre en mai 2014). Cette technique donnait de mauvais résultats chez les patients ayant des communications interlobaires, lesquelles sont maintenant repérées grâce à la mise au point d’un « spiromètre microscopique endobronchique », ce qui permet d’éviter les poses inutiles.
Entretien avec le Pr Charles-Hugo Marquette, hôpital Pasteur, CHU de Nice.
Article précédent
De nouveaux pacemakers
Article suivant
À tabagisme égal les femmes sont plus touchées
Bientôt du nouveau ?
De nouveaux pacemakers
Le retour des valves unidirectionnelles
À tabagisme égal les femmes sont plus touchées
L’apport de la bronchoscopie interventionnelle
Pr Dautzenberg : les substituts nicotiniques ne sont pas incompatibles avec la e-cigarette
Le maître d’œuvre des sessions plénières du congrès
Un horizon qui s’ouvre
Bienvenue à PneumODPC
Promesses tenues pour le nintedanib
Au centre de toutes les attentions
L’impact de la pollution atmosphérique
La SPLF poursuit sa réflexion
Une anomalie biologique chez un malade sur deux
Davantage de cancers bronchiques chez les sujets âgés, jeunes et les non-fumeurs
Bilan d’extension : des recommandations harmonieuses
Les comorbidités en ligne de mire
Les stratégies de prise en charge du mésothélium pleural malin évoluent
Étude des risques associés
Vers une flambée des cas de rougeole en 2021 ? Des scientifiques s'inquiètent des conséquences de l'épidémie de Covid
Pour une prise en charge adéquate
Un risque de dépression à la ménopause
Les maladies rares impactées par la crise sanitaire, mais 30% des patients ont eu une prescription par mail lors de la première vague
Nawale Hadouiri, première vice-présidente de l'ISNI
« Un interne choisit une spécialité souvent après une expérience en stage »