L’optimisation du statut nutritionnel des patients atteint de maladie d’Alzheimer peut-elle améliorer
le pronostic de la maladie ?
Maintenir le poids d’un sujet qui a une maladie d’Alzheimer débutante permet de diminuer très largement le risque de complications liées à la dénutrition elle-même. Mais la stabilisation de l’état nutritionnel stabilise aussi l’état cérébral pendant 2 à 3 ans. L’Alzheimer Nutritional Education Program a ainsi montré que dans le groupe intervention, le poids des patients restait stable et le score au MNA diminuait moins. Récemment, d’autres études ont confirmé le rôle majeur de l’état nutritionnel dans cette maladie neuro-dégénérative.
Qu’en est-il en prévention ?
La nutrition est un levier important de la prévention du déclin cognitif. L’étude SUVIMAX 2 « longévité » a étudié spécifiquement le lien entre nutriments et cognition chez des sujets de 50 à 70 ans et a montré que se nourrir de façon variée et régulière amenait, par exemple, une diminution du risque de troubles de la mémoire verbale.
En pratique, que proposer à ces malades ?
Il est possible d’améliorer le pronostic au moyen d’une éducation nutritionnelle, d’une activité physique et par le biais d’interventions alimentaires spécifiques afin de prévenir la perte de poids. De plus, l’association d’une activité physique régulière, déjà reconnue comme efficace pour potentialiser l’effet nutritionnel, serait aussi efficace pour préserver le fonctionnement cognitif.
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