L’AIDE DIAGNOSTIQUE immédiate et facilement praticable en entreprise n’est plus à prouver face à une symptomatologie évocatrice telle que la douleur thoracique, le malaise, la dyspnée… En effet, la moitié des urgences en entreprise relèvent d’une étiologie cardiologique. En dehors de ces situations, l’éléectrocardiogramme (ECG) permet d’étayer un avis d’aptitude ou renforcer le dispositif de surveillance de la santé de certains salariés. L’idéal étant toutefois de disposer d’un ECG de référence.
Systématiquement.
Il peut ainsi être proposé systématiquement au-delà de 40 ans ou si le salarié présente des antécédents personnels cardio-vasculaires avérés. Tabagisme, LDL cholestérol supérieur à 1,50 g/l en prévention primaire, PAS› 140 mmHg, PAD› 90 mmHg, diabète (glycémie à jeun› 1,26 g/l), syndrome métabolique, obésité, sédentarité, stress, antécédents familiaux cardio-vasculaires, syndrome d’apnée du sommeil et BPCO justifient également cette pratique systématique. La mortalité par atteinte coronaire est la première cause de décès chez les diabétiques, chez qui près d’un tiers des infarctus est silencieux quand la symptomatologie n’est pas trompeuse. Enfin, un examen clinique peut justifier à lui seul cet examen complémentaire.
Selon la profession.
La réglementation impose ou conseille une surveillance cardiologique face à certaines professions ou risques professionnels (postes de sécurité, travail de nuit, travail posté, BTP, grutiers, travail en ambiance chaude ou froide, travaux réalisés en ambiance appauvrie en oxygène…). Lors d’exposition à des agents chimiques, des troubles de la repolarisation de type ischémie sous-épicardique, des allongements de l’espace QT annonciateurs de troubles du rythme ventriculaires voire d’infarctus du myocarde sont caractéristiques. En revanche, l’ECG n’a pas d’intérêt prédictif d’un événement cardio-vasculaire futur et ne permet pas d’évaluer la capacité à l’effort d’un salarié.
D’après la communication du Dr Fabrice Lorcher, ACMS, Suresnes.
Article précédent
Renseigner plus et mieux
Article suivant
Evaluer la charge physique
Le travail et la santé
Convergences
Un risque de cancer du sein plus élevé
A chaque travail sa drogue
Au service d’intérêts managériaux
Inaptitude : le médecin responsable
La vigiliance s’organise
Pour la déclaration et l’orientation du patient
La preuve par l’écrit
Renseigner plus et mieux
Les indications de l’ECG
Evaluer la charge physique
Les interférences du milieu du travail
Poursuivre sa carrière
Promouvoir les gestes qui sauvent
La reprise du travail est salutaire
Une prise en charge qui s’anticipe
Les Franciliens n’ont pas le moral
Un pilote pour les maladies émergentes
Une nomenclature pour comprendre
Un observateur de terrain privilégié
Le faire sortir de l’ombre
Dans le flou de la loi
Une partition qui ne s’improvise pas
Les travailleurs au cœur d’une surveillance en réseau
Des outils de prévention
Au moins 7 heures de sommeil par jour
Dix ans d’éxpérience
Organisable lors des visites médicales
Le point de vue européen
Les interventions doivent être concrètes pour être durables
Les mots pour le dire
Vers une flambée des cas de rougeole en 2021 ? Des scientifiques s'inquiètent des conséquences de l'épidémie de Covid
Pour une prise en charge adéquate
Un risque de dépression à la ménopause
Les maladies rares impactées par la crise sanitaire, mais 30% des patients ont eu une prescription par mail lors de la première vague
Nawale Hadouiri, première vice-présidente de l'ISNI
« Un interne choisit une spécialité souvent après une expérience en stage »