C’était il y a plusieurs années, j’étais anesthésiste de garde pour Noël. La clinique me prévient le 25 décembre au matin qu’il y a une intervention en urgence ; il s'agit d’une plaie par balle à explorer.
Je me rends au service des urgences : il s‘agit d’un homme d’une quarantaine d’années, qui a bien réveillonné ; bien mangé, bien bu, merci petit Jésus.
Sur le coup des trois heures du matin, l’envie lui est venue de tuer son chien.
Il a sorti d’un tiroir un pistolet de provenance familiale et a visé l’animal. Cependant, les différentes boissons revigorantes absorbées précédemment ont affecté la précision de sa visée, et il s’est tiré une balle dans le pied !
Après une nécessaire période de dégrisement, je l’ai endormi et, heureusement pour lui, la balle avait seulement effleuré l’os, et il n’y avait pas de lésion grave. Il est sorti le lendemain avec pour plus grosse blessure une atteinte de l’amour-propre.
Aux dernières nouvelles, le chien va bien, merci.
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