Délirium...

Publié le 30/12/2013
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Travaillant dans un petit hôpital local à l'époque, étant infirmière de garde, je passais le réveillon très près de mon lieu de travail car, à l'époque, pas de téléphone portable et de la neige !

Entre amis, le réveillon s'annonçait sympathique et chaleureux... Avec, comme souvent, cette épée de Damoclès que la sonnerie du téléphone retentisse. Et quand les aides-soignantes nous appelaient, ce n'était pas pour rien !

Et dring, à 23 heures... Mon mari proposait alors de m'y conduire.

En arrivant sur site pour un délirium tremens chez une patiente de 40 ans et pas des moindres avec une meute de chiens sous le lit, l'armée romaine par la fenêtre et j'en passe. À trois femmes, impossible de la calmer ni physiquement, ni moralement.

Mon mari, trouvant le temps long, nous a rejoint et, là, je lui donnais une blouse et à la vue d'un médecin(!?), et de surcroit un homme,  la patiente a bien voulu se calmer, prendre son traitement et se coucher.

Ouf ! Nous pouvions regagner tranquillement la maison avant les douze coups de minuit.

Je laisse à votre libre interprétation la conclusion qui s'impose...
 

> Dr M. A.

Source : lequotidiendumedecin.fr