De nombreux médecins sont en colère et le font savoir. Répondant à l’appel à contribution du « Quotidien » à la fin du mois de novembre, plus de 200 praticiens nous ont expliqué en quelques lignes les raisons qui les ont poussés à fermer leur cabinet en fin d’année. Retrouvez quelques-uns de ces témoignages de terrain.
Blocage des tarifs, loi de santé, généralisation du tiers payant, quelles sont les raisons principales de votre ras-le-bol ?
Nous devons nous concentrer sur le temps médical ; nos honoraires ne nous permettent pas d'embaucher des comptables pour courir après nos honoraires. De plus, on voit bien que la gratuité sans avance de frais entraîne une explosion de la consommation de soins et une perte de considération de la médecine par les usagers.
Pendant cette période de grève, votre cabinet sera-t-il fermé totalement, partiellement ? Allez-vous mener d’autres actions ?
Oui, affiche et tracts lors des consultations en dehors de la période de grève.
Article précédent
« Le tiers payant est démagogique et injustifié »
Article suivant
« Il y a une méconnaissance grave du rôle des médecins »
« Usé et malheureux d’avouer que les médecins sont harassés »
« Je refuse cette démagogie du tiers payant généralisé »
« Le gouvernement veut la disparition du secteur II »
« Assez du manque de moyens, des conditions d'exercice qui deviennent intenables »
« Le tiers payant, une mesure politicienne inflationniste »
« Les libéraux perdront définitivement leur indépendance professionnelle »
« J’en ai marre de remplir tous ces papiers, de faire des courriers... »
« Le tiers payant est démagogique et injustifié »
« Explosion de la consommation de soins et perte de considération de la médecine »
« Il y a une méconnaissance grave du rôle des médecins »
« Cette loi est dangereuse pour les patients et pour les médecins »
« Un manque de respect de la société »
« Je passe déjà 1 h par jour à récupérer les paiements de tiers payant »
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature