Fruit d’un partenariat public-privé, l’étude en double aveugle, contrôlée contre placebo, a inclus 81 patients atteints de BPCO avec une faible masse musculaire.
Ces patients ont tous eu une réhabilitation en ambulatoire pendant 4 mois. 42 ont reçu chaque jour, des compléments alimentaires et 39 un placebo.
Les compléments alimentaires contenaient 1 875 kcal, réparties en 9,4 g de protéines, 28,1 g d’hydrates de carbone et 4,1 g de lipides.
Après 4 mois, les résultats étaient significativement meilleurs dans le groupe complément alimentaire pour ce qui concernait le taux sanguin de vitamine D
(24 % en plus, p < 0,01) et d’acides gras n-3 (42 % en plus, p < 0,001), ainsi que pour le poids (1,5 ± 0,6 kg en plus, p < 0,05) et le nombre de pas effectués par jour (24 % en plus, p < 0,05). La masse musculaire totale (0,4 ± 0,1 kg, p < 0,001) et la force du quadriceps (12,3 ± 2,3 Nm, p < 0,001) augmentaient de façon similaire dans les deux groupes. En revanche, la force des muscles inspiratoires augmentait davantage dans le groupe recevant la supplémentation nutritionnelle.
D’après la communication de Van de Bool C et al. Physiological effects of nutritionnal supplementation as adjunct to exercice training in COPD patients with low muscle mass. The double blind, placebo controlled multicentre NUTRAIN-Trial. Abstract OA 266.
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