Les données sur consommation d'acides gras (AG) et diabète sont souvent centrées sur un seul groupe d'AG et tiennent peu compte des autres. Et d'une région du monde à l'autre, leurs résultats sont souvent contradictoires. La cohorte prospective de 71 000 femmes françaises, E3N, suivies entre 1993 et 2001, parmi lesquelles 2 600 ont développé un diabète de type 2 permet un retour d'analyse. On a étudié leurs consommations en principaux AG et les groupes alimentaires y contribuant. L'analyse après ajustement sur les facteurs confondants montre que les femmes consommant le plus (tertile supérieur vs tertile inférieur) d'AG saturés, d'AG polyinsaturés oméga 3 ou d'AG trans insaturés ont un surrisque significatif de diabète de type 2.
Les fruits et oléagineux ne sont pas associés à un surrisque. Mais des apports élevés en produits laitiers, matières grasses, viandes de tout type ou poissons et fruits de mer, oui ! C'est un résultat à confirmer en population selon les auteurs.
Dow C. Étude du lien entre la consommation d'AG et leurs principales sources alimentaires et le risque de diabète de type 2 incident dans la cohorte française E3N
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