La Société française d’hypertension artérielle (SFHTA) a élaboré une fiche technique sur les hypertensions artérielles (HTA) d’origine médicamenteuse ou toxique, plus fréquentes qu’on ne le croit et pas assez prises en considération, a rappelé le Pr Pierre Boutouyrie. L’impact des substances exogènes sur la pression artérielle peut se faire selon plusieurs modes. En agissant comme facilitateur, avec un lien statistique entre l’exposition et les chiffres tensionnels. En entraînant une augmentation de la pression artérielle sans induire une HTA permanente. En étant la cause exclusive de l’HTA, ou encore en aggravant une HTA pré-existante.
Ces substances sont le plus souvent des médicaments, mais aussi des drogues récréatives ou des xénobiotiques. Pour plusieurs substances, notamment la caféine ou la nicotine, la sensibilité individuelle aux effets hypertenseurs peut fortement varier.
La prise de ces substances doit être minutieusement recherchée à l’interrogatoire, car en théorie, leur arrêt permet une normalisation de la pression artérielle.
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