Midi-Pyrénées

L’indépendante

Publié le 17/09/2010

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Crédit photo : ©DR

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Pour comprendre ce qui a poussé le Dr Paris-Waysbort à s’inscrire dans la lutte électorale, en troisième position sur la liste Unof-Csmf, il suffit de l’écouter expliquer les raisons de son choix d’exercer la médecine générale. « Je suis installée en solo en libéral depuis treize ans. Ce qui m’a séduit dans ce métier, outre le fait de soigner les personnes, bien sûr, c’est de pouvoir organiser mon temps comme je le souhaitais ». En l’occurrence, prendre désormais son mercredi pour rester avec sa fillette de quatre ans et demi. Et c’est bien parce que sa liberté de choix lui apparaît aujourd’hui menacée que Diane Paris-Waysbort a décidé de ne pas se laisser marcher sur les pieds. « Plutôt que de décliner des mesures coercitives pour les médecins, la loi HPST serait mieux inspirée de développer des incitations pour encourager les médecins à rester dans les zones démographiques faibles », assène celle qui depuis avril dernier cote sa consultation 23 euros. Son pronostic pour les élections ? Elle ne s’y risquera pas, mais indique « qu’on sent cette fois-ci les confrères inquiets et beaucoup plus mobilisés que lors des élections précédentes ».

Dr Diane Paris-Waysbort, 46 ans, Saint-Amans Soult (Tarn)