Le motivé

Publié le 17/09/2010

Article réservé aux abonnés

Le généraliste chef de file de la liste d’Union généraliste le reconnaît : « chez nous, la campagne démarre moyen-moyen. Les confrères n’ont pas l’air de s’y intéresser beaucoup ». La faute, estime le Dr Jung, « à la piètre qualité de la communication des grosses centrales syndicales. A force de se rejeter les responsabilités en matière de paralysie conventionnelle et de blocage des honoraires, on ne sait plus très bien qui est responsable de quoi ». Du coup, Georges Jung a décidé de s’appuyer autant que possible sur les réseaux locaux, jouant ainsi la carte de la proximité. Espère-t-il bénéficier du contexte de tension qui semble exister dans l’Oise entre les généralistes et le directeur de la caisse pour inciter davantage de médecins à aller voter ? « Pas vraiment, répond-il, parce que ces situations ne motivent que celles et ceux qui y ont été confrontés, les autres pensent toujours que ces conflits ne les concerneront jamais ». Non, aujourd’hui, l’attention du Dr Jung est davantage tournée vers les ARS. Il reste aujourd’hui partagé sur les conséquences de cette nouvelle organisation sanitaire: « certes, il s’agit d’un super-pouvoir régional, mais qui reste une émanation de l’Etat, qui devrait conserver la mainmise. D’ailleurs dans les différentes régions, on a peu l’impression d’avoir en face de nous des parisiens qui débarquent que des régionaux pure souche »…

Dr Georges Jung, 58 ans, Compiègne (Oise)