Limousin

Le résistant

Publié le 17/09/2010

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Crédit photo : ©Franco Zecchin

« L’hyper-régionalisation instaurée par la loi Bachelot entraîne un vrai risque de fin programmée de la convention nationale. Il y a une forme d’angélisme face à la notion de régionalisation, présentée comme devant résoudre tous les maux. En réalité, si les médecins ne s’organisent pas face à cette nouvelle donne, nous serons tous beaucoup moins forts ». Le ton est donné. Et le Dr Richardot, tête de liste Unof-Csmf, espère bien que son message fera mouche auprès de confrères qui exercent dans l’une des régions la plus âgée de France. « Qui peut croire que les schémas régionaux d’organisation des soins (SROS) ne deviendront pas un jour opposables ? », demande-t-il. Avec, pour corollaire, un lot d’obligations accrues pour les généralistes. Le Dr Richardot veut croire que « la politique des caisses et du gouvernement à l’égard des médecins – surcharge administrative et absence de revalorisation des honoraires – est un argument qui plaidera en sa faveur : « si nous ne nous organisons pas nous-mêmes pour améliorer le quotidien des généralistes, qui le fera ? »

Dr Jean-Jacques Richardot, 59 ans, Le Grand Bourg (Creuse).