Pour atteindre les femmes non dépistées

L’autoprélèvement, une alternative efficace

Publié le 05/02/2015
Article réservé aux abonnés

Il est établi que la couverture suboptimale du dépistage du cancer du col est un des facteurs à l’origine de la persistance de cas de cancers invasifs dans les pays développés, qui touchent plus particulièrement les femmes ne participant pas ou rarement au dépistage.

Dans le cadre de l’introduction éventuelle du test HPV en dépistage primaire, le recours à l’autoprélèvement apparaît comme un moyen efficace pour accroître la participation de ces femmes au dépistage.

C’est ce que montrent une analyse de la littérature et une méta-analyse, qui soulignent que l’invitation à un autoprélèvement se traduit in fine par un taux relatif de détection de lésions CIN2+ de 3,05 comparativement à une invitation par courrier postal ou mail à réaliser un frottis dans un cabinet médical.

D’après F. Verdoodt et M Arbyn. Belgique. Can self-sampling increase screening attendance a meta-analysis and systematic review

Dr I. H.

Source : Le Quotidien du Médecin: 9384