L’étude DIAGEST-2 a montré qu’après diabète gestationnel, à 6 ans on a 18 % d’évolution vers le diabète et à 11 ans, 35 %. D’où l’idée de lancer un programme de prévention : DIAGEST-3. Ce programme sur 3 ans associant des réunions de groupe, des entretiens individuels et téléphoniques, un accompagnement nutritionnel et sportif… a été testé auprès de plus de 500 femmes ayant fait un diabète gestationnel et présentant en outre un second facteur de risque (risque de diabète à 3 ans estimé à 10 %). Or, dans la population recrutée, le programme n’a pas permis d’influencer le taux de diabète. À trois ans, on est à 10,3 % de diabète, 10 % d’hyperglycémie à jeun et 17 % d’intolérance au glucose. À noter, l’IMC à 3 mois est un facteur déterminant de l’évolution du poids durant le suivi. Et seulement la moitié des femmes ont poursuivi le programme jusqu’au bout. « Il faut probablement à l’avenir centrer l’intervention sur les sous-populations les plus à risque et motivées », suggère l’auteur.
Fontaine P. Prévention du diabète de type 2 chez les femmes ayant présenté un diabète gestationnel. Étude DIAGEST-3 : données démographiques et adhésion au programme.
Article précédent
Le diabète à l’heure de la télémédecine
Article suivant
Un suivi insuffisant et trop de complications aigües.
Le grand absent des écrans radar
Les analogues du GLP1 se positionnent
Les nouveaux enseignements du programme GetGoal
Le diabète à l’heure de la télémédecine
Échec de DIAGEST-3
Un suivi insuffisant et trop de complications aigües.
Une campagne utile
Hospitalisations multiples
By-pass versus gastrectomie : un avantage, très discutable
Ne pas la survendre
Le pilotage de précision des grossesses sous immunosuppresseurs
Sarcoïdose : souvent thoracique, mais pas que
Savoir évoquer une dermatose neutrophilique
Un Pots encore mal connu