Les résultats finaux de l’étude de phase 3 qui évaluait les injections de toxine botulinique A chez les patients souffrant d’hyperactivité vésicale idiopathique confirment, après un suivi de 3,5 ans, les bénéfices de cette thérapeutique sans nouveau signal en matière de tolérance.
Plus de 800 patients traités par 100 UI de Botox ont été inclus dans cette étude de suivi. Les nouvelles réinjections, distantes d’au moins 12 semaines de la précédente afin d’éviter la production d’anticorps, pouvaient être réalisées à la demande des patients, en présence d’urgenturies ou de résidu postmictionel› 200 ml. Ce travail confirme l’effet stable des injections au fil du temps, injections répétées après moins de 6 mois dans 35 % des cas, après un intervalle de 6 à 12 mois dans un tiers des cas et de plus d’une année chez 29 % des patients.
« Au total, 70 à 93 % des patients ont rapporté une amélioration », a souligné le Pr Emmanuel Chartier-Kastler.
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