Le PET-Scan au 18F-FDG permet de mettre en évidence les sites inflammatoires. Une étude a comparé la fixation au niveau de différents sites rhizoméliques articulaires ou non, chez des patients atteints de spondyloarthrite (SpA), de pseudo-polyarthrite rhizomélique (PPR) ou des sujets contrôle atteints de néoplasie sans rhumatisme inflammatoire chronique.
Parmi les 147 patients inclus, l’essai montre que les fixations rhizoméliques sont significativement moins importantes dans la SpA que dans la PPR, que ce soit au niveau articulaire (ceinture pelvienne, scapulaire, articulations coxo-fémorales, gléno-humérales), extra-articulaire (bourses trochantériennes ou sous acromio-deltoïdiennes) que de la fixation rhizomélique globale.
Par rapport aux sujets contrôle, la fixation rhizomélique se révèle aussi inférieure, au niveau du trochanter, des articulations gléno-humérales, des ceintures pelviennes et scapulaires ainsi que sur la fixation globale rhizomélique. « Les SpA semblent être des rhumatismes ne fixant pas au PET-Scan 18F-FDG de manière spécifique au niveau rhizomélique, comparé aux PPR de fixation spécifique et à des contrôles néoplasiques », conclut le Dr Nicolas Giraud.
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