Quelle est la place de l’IRM du rachis dans le diagnostic de spondyloarthrite (SpA) axiale non radiographique ?
Une étude portant sur 109 patients ayant des rachialgies inflammatoires avec suspicion de SpA mais sans sacro-iliite radiographique a apporté des éléments de réponse. Les patients étaient explorés par une IRM sacro-iliaque (SI) et une IRM du rachis. Une lecture randomisée en deux temps (IRM SI seule et les deux IRM) était réalisée par deux médecins indépendants. On notait une bonne corrélation intra- et inter-observateur. Sur la totalité des patients inclus, 40 avaient une sacro-iliite à l’IRM SI. L’IRM du rachis venait conforter le diagnostic déjà porté par l’IRM sacro-iliaque dans 35,8 % des cas (IC 95 % : 26,8-45,5). Sur les 69 patients avec une IRM SI non contributive, 14 avaient une IRM rachidienne évocatrice de SA. Soit un « rattrapage » diagnostique de 20 % (IC 95 % : 11,6-31,7). L’IRM du rachis a donc un intérêt certain mais sa place dans la stratégie diagnostique reste à définir.
Abstract 000696
Article précédent
Premières données d’AIR et ORA
Article suivant
Intérêt du dosage sérique d’anti-TNF ?
De l’actualité à la pratique
Une activité physique insuffisante
Les anti TNF pour épargner les anti-inflammatoires non stéroïdiens
Très bonne spécificité de l’échographie
Premières données d’AIR et ORA
IRM sacro-iliaque avec ou sans IRM du rachis ?
Intérêt du dosage sérique d’anti-TNF ?
Les causes cardiovasculaires en tête
Tous les patients ne développent pas une sacro-iliite
Tout ce que le patient a toujours voulu savoir
Quelle influence de la vitamine D ?
L’appréciation du remodelage osseux doit tenir compte de la fonction rénale
Quelle couverture vaccinale antigrippale ?
Soigner sans les classiques…
Un marqueur de fragilité chez l’homme âgé
Vers une flambée des cas de rougeole en 2021 ? Des scientifiques s'inquiètent des conséquences de l'épidémie de Covid
Pour une prise en charge adéquate
Un risque de dépression à la ménopause
Les maladies rares impactées par la crise sanitaire, mais 30% des patients ont eu une prescription par mail lors de la première vague
Nawale Hadouiri, première vice-présidente de l'ISNI
« Un interne choisit une spécialité souvent après une expérience en stage »