La Dr Christiana Tischer (Institut d’épidémiologie Helmholtz, Munich) a étudié le profil allergique de 2 441 enfants, issus de la cohorte Lisaplus, vivant dans un milieu urbain, à Munich et Leipzig, recrutés en 1998. Faire dormir le nourrisson sur une peau animale, souvent du mouton était alors une habitude en Allemagne et concernait 55 % des enfants.
Les parents ont été interrogés pour le sixième et le dixième anniversaire de leur enfant. A l’âge de 6 ans, le risque de développer un asthme était diminué de 79 % pour les enfants ayant dormi sur une peau de bête. Il était diminué de 41 % à 10 ans. « Des études précédentes ont déjà montré que les germes trouvés dans un environnement rural pouvaient protéger des allergies et de l’asthme. Nous pensons que les poils de ces peaux ont emprisonné de la poussière et des particules volatiles propres à la campagne où ont grandi les animaux, reproduisant un effet protecteur déjà constaté en milieu rural », a conclu la Dr Christiana Tischer.
Tischer M. Standl and al Sleeping on animal fur in the first three monthsof life reduces the risk of asthma in later chilhood. Poster 1944.
Article précédent
Toujours plus d’adultes
Article suivant
Avantage à l’association fixe
La double bronchodilatation prend de l’avance
Toujours plus d’adultes
Un couffin en peau de bête
Avantage à l’association fixe
Vers une recommandation de la bithérapie
Une corrélation néfaste entre les époux
Moins d’exacerbations de BPCO ?
Faisabilité dans le cancer bronchique
Le débat reste ouvert
Le nintedanib réduit le déclin de la CVF
La farine reste en tête
Les anti-IL5 mènent la course des futurs biologiques
Le tabagisme du futur père, à risque pour l’enfant
Asthme sévère : les espoirs du phénotypage
Vers une flambée des cas de rougeole en 2021 ? Des scientifiques s'inquiètent des conséquences de l'épidémie de Covid
Pour une prise en charge adéquate
Un risque de dépression à la ménopause
Les maladies rares impactées par la crise sanitaire, mais 30% des patients ont eu une prescription par mail lors de la première vague
Nawale Hadouiri, première vice-présidente de l'ISNI
« Un interne choisit une spécialité souvent après une expérience en stage »