La contraception hormonale des femmes à risque cardiovasculaire est, aujourd’hui, beaucoup plus facile à mettre en place. À noter, un antécédent de Covid même passé inaperçu, peut participer à ce risque.
Les pilules contenant de l’estradiol (E2) (Qlaira, E2 et dienogest, et Zoely, E2 et nomogestrel acétate) viennent d’être reconnues de risque thromboembolique équivalent à celles associant EE2 et le lévonorgestrel.
Nouvel estrogène naturel (fœtal), l’estetrol (E4) est utilisé en association avec la drospirénone (E4 15 mg/DRSP 3 mg). Il induit un contrôle du cycle satisfaisant avec un minimum de saignements intercurrents. Son impact sur les paramètres de l’hémostase est significativement plus faible que celui imputé à une pilule EE2 20 µg/DRSP 3 mg.
Une nouvelle pilule progestative seule (drospirénone, Slinda 4 mg), représente une option pour les femmes chez qui les pilules combinées (éthinylestradiol et progestatifs) sont contre-indiquées voire déconseillées. Elle induit également un contrôle du cycle satisfaisant et très peu de saignements intercurrents.
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