La contraception hormonale des femmes à risque cardiovasculaire est, aujourd’hui, beaucoup plus facile à mettre en place. À noter, un antécédent de Covid même passé inaperçu, peut participer à ce risque.
Les pilules contenant de l’estradiol (E2) (Qlaira, E2 et dienogest, et Zoely, E2 et nomogestrel acétate) viennent d’être reconnues de risque thromboembolique équivalent à celles associant EE2 et le lévonorgestrel.
Nouvel estrogène naturel (fœtal), l’estetrol (E4) est utilisé en association avec la drospirénone (E4 15 mg/DRSP 3 mg). Il induit un contrôle du cycle satisfaisant avec un minimum de saignements intercurrents. Son impact sur les paramètres de l’hémostase est significativement plus faible que celui imputé à une pilule EE2 20 µg/DRSP 3 mg.
Une nouvelle pilule progestative seule (drospirénone, Slinda 4 mg), représente une option pour les femmes chez qui les pilules combinées (éthinylestradiol et progestatifs) sont contre-indiquées voire déconseillées. Elle induit également un contrôle du cycle satisfaisant et très peu de saignements intercurrents.
Article précédent
Le test de l’endométriose
Article suivant
Des alternatives à la poussée ?
Faire mieux après un cancer du sein
Lupus : agir avant la grossesse
Optimiser l’accompagnement de la femme enceinte
Les femmes enceintes ne pratiquent pas assez d’activité physique
Le traitement des myomes utérins évolue
Le test de l’endométriose
Nouvelles contraceptions
Des alternatives à la poussée ?
Les SMS du congrès Infogyn 2022
Thomas Fatôme (Cnam) : « La consultation à 26,50 euros n’est qu’une étape, c’est clair »
[Exclusif] Thomas Fatôme (Cnam) : « Celui qui n’a pas compris que les 30 euros étaient un sujet majeur… »
Ces médecins en cuisine
Bruno Verjus, de la médecine aux étoiles de chef
Cancer du sein : Kisqali réévalué à la hausse