Chez la femme, mais aussi chez l’homme, l’HPV est la première cause d’infections sexuellement transmissibles. Il est responsable de 3 000 nouveaux cas de cancer du col utérin et de 1 100 décès chaque année en France. Il cause également, des cancers de la vulve et du vagin ou du pénis et, dans les deux sexes, des cancers des voies aérodigestives supérieures (VADS) et de l’anus, dont l’incidence augmente.
L’infodemiologie ou épidémiologie de l’information permet de recueillir l’expression des patientes directement sur les réseaux sociaux (doctissimo, aufeminin.com, Journal des femmes, Facebook, twitter, Youtube). Une étude d’une population féminine ayant vécu ou étant sensibilisée à l’IVG médicamenteuse a pu repérer 8 326 messages échangés ; les deux tiers rapportaient une expérience vécue. Neuf thématiques de discussion ont été repérées dont les trois principales sont le partage d’une expérience personnelle (44,7 %), les demandes d’aides communautaires (19,7 %), et les témoignages sur les suites de l’IVG médicamenteuse (15 %).
Le tabagisme favorise les troubles biologiques vaginaux et œstrogénodépendants, comme la sécheresse vaginale et les mycoses à répétition. Cependant les études ne montrent pas de lien formel entre libido et tabagisme. La consommation de tabac sera donc considérée comme cause indirecte de la modification de la libido. Les effets du cannabis sur la libido de la femme sont fortement liés à la dose utilisée et à une multitude d’autres facteurs. Une faible consommation l’augmente, alors qu’une forte consommation la détruit.
La présence de prothèses mammaires ne favorise pas la survenue de lymphomes, et il n’y a pas de raison de les changer de manière systématique. La décision se fera en fonction de l’évolution de la prothèse et du souhait de la patiente.
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