L’avis du Dr Philippe Nicot*

Publié le 17/12/2010
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« Les populations incluses dans les études correspondent mal à la médecine de soins primaires. En pratique, il faut distinguer les patientes fracturées des patientes non fracturées, et ne pas poser un excès d’indications de la DMO. Étant donné les enjeux commerciaux, il y a une incitation permanente à faire du dépistage précoce et rien ne permet de dire que toutes les patientes présentant une ostéoporose vont faire des fractures. Le rôle du médecin généraliste se situe très en amont, en incitant les patientes à avoir une activité physique et un bon apport vitamino-calcique. Pour s’engager dans le dépistage de l’ostéoporose, il ne faut pas angoisser les patientes inutilement et se fier à du solide en se reportant aux facteurs de risque publiés dans les recommandations Anæs en 2001 ».

*Médecin généraliste à Panazol, Haute-Vienne).

Source : lequotidiendumedecin.fr