Coordinatrice des programmes de santé, santé publique et protection sociale du Front National (FN) puis du Rassemblement National (RN), depuis quatre présidentielles, je soutiens bien évidemment une nouvelle fois Marine Le Pen. Et, comme en 2017, à un double titre : en tant que professionnelle de santé et de députée européenne.
Au plan national, notre programme santé et protection sociale est en totale cohérence avec un programme global économique et stratégique. Celui d’un État nation stratège de toutes ses politiques, des moyens humains et financiers à y apporter et qui est maître chez soi. C’est fondamental pour mener à bien les réformes nécessaires.
Priorité à notre recherche nationale et nos entreprises innovantes
Au plan européen, je peux témoigner du fort niveau de pressions et accessoirement d’instrumentalisation de la crise Covid qui a été mis en place par les trois institutions européennes.
Au niveau du Parlement lui-même, de très nombreux textes ont été élaborés, qui ont valeur coercitive en France, mais aussi dans les 26 autres États. Jusqu’à faire disparaître la distinction entre santé publique — sujet sur lequel une coopération internationale s’impose de bon sens — et la santé, prérogative régalienne absolue.
Car c’est cela qui est en danger actuellement : la moindre des pratiques de chaque professionnel de santé français risque, à très court terme, d’être totalement déterminée par des textes législatifs très contraignants en totale méconnaissance des apprentissages, des usages et de la philosophie de chaque État. C’est déjà le cas, si on applique certains textes comme le règlement « évaluation des technologies de santé ».
Sauver notre système de santé
Chaque décision de prise en charge médicale ou administrative échappera aux États. Sans parler du contexte général européen qui réduit tout, à un moment donné, à la seule notion de marché économique unique et aux intérêts de lobbys, au détriment de notre recherche et de nos entreprises innovantes nationales. Bien sûr, cela est inacceptable.
Et il faut bien être conscient que la totalité des autres candidats, en dehors de Marine Le Pen, au bas mot sous-estiment le danger couru par notre système de santé soit, bien plus grave, encourage sciemment et méthodiquement cette dérive. Même s’il est en souffrance et mérite sur bien des points d’être repensé et réharmonisé, notre système de santé et de protection sociale reste un des plus aboutis tant dans ses composantes humaines que techniques. Il faut impérativement le sauver.
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