La prévalence des calculs rénaux sur la vie entière est de 10 à 20 %, avec une forte tendance aux récidives.
Plusieurs études observationnelles ont souligné l’impact bénéfique des inhibiteurs de SGLT2 sur le risque de calculs rénaux chez les patients diabétiques de type 2, mais les données chez les non diabétiques font défaut.
L’étude de phase 2 Sweetstone, qui a inclus une cinquantaine de patients avec calculs rénaux d’acide urique ou calcique, montre que comparativement à un placebo, l’empagliflozine permet de réduire l’excès de concentrations urinaires de facteurs lithogènes : baisse de 36 % pour le phosphate de calcium et de 30 % pour l’acide urique.
Bien qu’il s’agisse d’un marqueur de risque et non du risque de calcul, ces résultats sont intéressants. Ils ont conduit à la mise en place d’un essai clinique, Empastone, qui vise à évaluer versus placebo l’efficacité de l’empaglifozine (25 mg/jour) sur le critère risque de calcul rénal à trois ans.
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