Contrairement à la croyance populaire, ce ne sont pas les mois d’automne, perçus comme les plus déprimants, qui provoquent le plus de suicides.
Les chercheurs ont remarqué que les taux de suicide étaient plus élevés en cas de température plus élevée. En France, on a observé un pic au mois de mai/juin, lorsque la différence entre la température moyenne et celle du mois précédent est élevée. Les personnes vivant dans des zones tempérées sont particulièrement vulnérables à ces variations de température. L’hypothèse sérotoninergique serait avancée, comme favorisant les comportements violents.
En ce qui concerne la durée d’ensoleillement, le lien n’est pas encore établi. Une association négative est retrouvée avec les précipitations, mais les études sont encore trop peu nombreuses. Une grande étude est en cours (Hôpital Bichat/Inserm/Météo France/Santé Publique France) pour préciser ces liens.
Communication du Dr Marine Ambar Akkaoui (GHU Paris)
Article suivant
Le stress post-traumatique du Covid-19
Suicide et météo
Le stress post-traumatique du Covid-19
Face à l’enfant tyran
Le double défi de la dépression bipolaire
Migraines, liaisons dangereuses
Les anciens antidépresseurs ont-ils encore une place ?
La psychiatrie à l’heure de la rupture du lien social
Schizophrénie résistante : pour la clozapine
Les SMS du congrès de l'Encéphale 2021
Vent de fronde en médecine libérale
La grève du 13 octobre fait recette
« Une perte de 3 000 euros par an pour les médecins de secteur 2 » : la réforme de l'assiette sociale des libéraux mécontente Avenir Spé
Thomas Fatôme (Cnam) : « La consultation à 26,50 euros n’est qu’une étape, c’est clair »
[Exclusif] Thomas Fatôme (Cnam) : « Celui qui n’a pas compris que les 30 euros étaient un sujet majeur… »