Les modifications physiologiques liées au vieillissement ont un effet connu sur la pharmacocinétique des médicaments. Les antipsychotiques d’action prolongée (Apap) sont de plus en plus utilisés car ils favorisent l’adhésion des patients et leur biodisponibilité est améliorée (pas d’effet de premier passage hépatique). Cependant, leur phase d’absorption est profondément modifiée chez les personnes âgées. Il existe alors un phénomène de flip-flop : leur vitesse d’absorption devient plus lente que leur vitesse d’élimination, ce qui constitue un facteur limitant de l’utilisation de ce traitement. En effet, il présente moins de souplesse au niveau de l’ajustement posologique, puisqu’il faut du temps pour atteindre les concentrations d’équilibre, du fait de la longue demi-vie et du ratio Cmax/Cmin plus faible que per os.
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