Certaines thérapeutiques médicamenteuses ont une potentielle toxicité, immédiate ou retardée, que l’IRM peut dépister et évaluer et dont elle peut préciser la nature (œdème cytotoxique, vasogénique, nécrose, démyélinisation).
Les œdèmes vasogéniques du Pres (encéphalopathie postérieure réversible) peuvent s’observer sous chimiothérapie ou immunosuppresseurs. En l’absence de complication à type d’infarcissement hémorragique, les anomalies seront réversibles à l’arrêt du traitement.
Le méthotrexate peut s’associer à une atteinte de la substance blanche profonde périventriculaire, dont le risque est plus élevé chez les patients les plus jeunes et lors de l’administration voie intrathécale.
Certains traitements peuvent favoriser l’oncogenèse, comme les macroprogestatifs, qui doivent faire l’objet d’une surveillance régulière par IRM du fait du risque accru de méningiome au cours du traitement et après son arrêt en cas de symptômes. C’est le cas de l’acétate de cyprotérone à fortes doses pendant plus de 6 mois ou de l’acétate de nomégestrol ou de l’acétate de chlormadinone pris plus de 5 ans.
Article précédent
Un nouveau souffle pour le scanner
Article suivant
Parcimonie face aux cervicalgies
L’imagerie partout et pour tous
Mastodynies : quelques pièges
Dépister le colon par imagerie ?
Torsion des annexes chez la jeune fille : penser échographie
Lire le cœur sur la mammographie
Un nouveau souffle pour le scanner
Neurotoxicité médicamenteuse
Parcimonie face aux cervicalgies
Urgences digestives de l’enfant : l’échographie en première ligne
Les SMS des JFR 2021
Cancer du sein : Kisqali réévalué à la hausse
Cancer du sein métastatique
Enhertu indiqué en deuxième ligne
Adénome à prolactine : le traitement médical en première intention
Zika et dengue nous rendent plus attirants pour les moustiques