« On commence à voir de plus en plus de groupes qui utilisent les données de la génétique et de la génomique dans la pratique individuelle », indique au « Quotidien », le Dr Marc Williams, directeur de l’institut de génomique médicale de l’organisation Geisinger, en Pennsylvanie, mais ajoute-t-il, « la quantité d’information disponible sera bientôt impossible à gérer et il est donc nécessaire de créer des outils pour en permettre un usage efficace et sûr ».
A cause de la complexité de l’information concernée, un traitement informatique est indispensable et des outils devront être créés au sein de dossiers médicaux informatisés (DMI), estiment les médecins américains qui ont publié dans GIM. Ces outils devront non seulement être capables de rechercher les données génomiques et sanitaires pertinentes dans les dossiers, mais aussi de fournir un soutien au praticien en lui procurant les informations appropriées pour la décision clinique, au moment de l’intervention.
Pour en arriver là, de nombreux obstacles restent à franchir. Tout d’abord, il sera essentiel d’augmenter les capacités de stockage et de traitement des DMI. Puis il faudra, entre autres, équiper les DMI avec des algorithmes de recherche et d’analyse des résultats des tests génomiques, eux-mêmes présentés sous forme de données numériques, après avoir, de préférence, créé une nomenclature standard pour désigner les variants de gènes… Devant pareille entreprise, la réflexion coordonnée et élargie que les médecins souhaitent, semble désirable.
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