La Food and drug administration (FDA) a autorisé les tests génétiques de prédisposition au cancer du sein, commercialisés en accès libre (sans ordonnance) par la firme 23andme. L'agence souligne que l'entreprise a démontré la précision de ces tests, et la reproductibilité de leurs résultats.
Les tests, salivaires, ciblent trois mutations des gènes BRCA1/BRCA2 (sur un millier de mutations connues), qui se retrouvent surtout chez les populations juives ashkénazes (chez 2 % des femmes). « Seulement une petite proportion d'Américains porte ces trois mutations ; la plupart des mutations qui augmentent le risque individuel de cancer du sein, de l'ovaire, ou de la prostate, ne sont pas détectées par ce test. Il ne doit pas remplacer une consultation médicale de dépistage ou de conseil génétique, ni faire oublier les facteurs comportementaux qui peuvent augmenter ou diminuer le risque de cancer », met en garde la FDA.
Les consommateurs et soignants sont invités à ne pas mettre en place de traitements sur la base des résultats de ces tests, qui doivent être confirmés et faire l'objet d'un conseil génétique. Un résultat négatif ne signifie pas que la personne est indemne de tout risque, précise encore la FDA.
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