• Les résultats de l’étude INCA 3 montrent l’apparition de nouveaux enjeux en termes de sécurité microbiologique des aliments. Certaines pratiques des Français sont aussi potentiellement plus à risques : une consommation croissante de denrées animales crues, des températures relevées dans les réfrigérateurs (< 4°C), des dépassements plus fréquents des dates limites de consommation.
• La mode du cru se développe : œufs, poissons, viandes, divers produits de la mer consommés crus par 8 Français sur 10, il convient aussi de souligner l’engouement pour les sushis, tartares de poissons crus et viandes en forte progression.
• L’auto-approvisionnement concerne 75 % des individus, au moins une fois par mois, dont 75 % au moins une fois par semaine. L’ANSES rappelle que ces circuits (potager, chasse, pêche, cueillette, eau de puits) ne sont pas ou peu soumis à des contrôles et appelle à effectuer des analyses complémentaires. Les résultats de l’étude Pesti’home, évaluant la contamination en produits phytosanitaires des potagers seront connus fin 2017.
• L’étude souligne aussi la progression en 7 ans (+ 50 %) des compléments alimentaires : plantes, vitamines, minéraux : 1 enfant sur 5 et près d’un adulte sur 3 en consomme. Ils n’ont aucune utilité démontrée pour la santé et peuvent parfois s’avérer risqués. La prudence s’impose surtout « lorsqu’ils sont vendus sur internet », ce qui pourrait concerner 10 % des cas.
Professeur émérite, université Grenoble Alpes (Grenoble)
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