Plusieurs études randomisées récentes ont permis de démontrer les bénéfices d’une stratégie de prise en charge invasive de la fibrillation atriale (FA), par isolation des veines pulmonaires par radiofréquence ou cryoablation, sur le risque de récidive et d’événements thromboemboliques et sur la mortalité cardiovasculaire. Ces deux modalités de traitement sont-elles équivalentes ? Oui, selon une nouvelle étude, Circa-Progress, qui confirme les résultats comparables obtenus avec la radiofréquence ou la cryoablation sur le risque de récidive de FA chez des patients ayant une FA paroxystique résistant au traitement médicamenteux.
Mais cet essai visait plus spécifiquement à comparer les deux types de procédure quant au risque d’évolution vers une FA persistante. Et si elles sont toutes les deux efficaces, les auteurs rapportent une supériorité de la radiofréquence sur ce risque. Au terme d’un suivi médian de 944 jours, aucun des 115 patients traités par radiofréquence n’a eu d’épisode de FA persistante (de plus de 7 jours), contre 8 sur 115 du bras cryoablation (p = 0,03).
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