Les pacemakers implantés pour rythme cardiaque lent permettent de restaurer une espérance de vie normale, selon l’étude néerlandaise FollowPace. En fait, le pronostic semble davantage déterminé par l’existence d’une maladie cardio-vasculaire plutôt que par le trouble du rythme lui-même.
Les 1 517 patients inclus et suivis en moyenne pendant 5,8 ans ont été implantés pour bradycardie la première fois entre 2003 et 2007. Les taux de survie étaient de 93 %, 81 %, 69 % et 61 % respectivement à 1, 3, 5 et 7 ans. Les patients indemnes de maladie cardio-vasculaire lors de la pose du pacemaker présentaient un taux de survie comparable aux témoins appariés pour l’âge et le sexe. À l’inverse, les patients porteurs d’insuffisance cardiaque et de maladie coronarienne présentent la mortalité la plus élevée.
Ce qui fait dire au Dr Erik Udo, l’auteur principal : « Après l’implantation d’un pacemaker pour rythme cardiaque trop lent, davantage d’attention devrait être accordée à la détection et au traitement des problèmes cardio-vasculaires. Ainsi, en parallèle du suivi technique régulier pour le pacemaker, les cardiologues devraient réaliser des contrôles du cœur lui-même. »
European, Society of Cardiology, 1er septembre 2013, Amsterdam.
Article précédent
Deux ans après l’arrêt, les fumeurs ont le même risque d’infarctus que les non-fumeurs
Article suivant
La musique adoucit l’endothélium
Les cyclistes français du Tour vivent plus longtemps que le reste de la population
Le risque cardio-vasculaire est plus élevé en hiver qu’en été
Deux ans après l’arrêt, les fumeurs ont le même risque d’infarctus que les non-fumeurs
Les bons résultats du pacemaker pour rythme lent
La musique adoucit l’endothélium
L’IRM, un bon moyen de prédire le succès de l’ablation pour fibrillation atriale
Vers une flambée des cas de rougeole en 2021 ? Des scientifiques s'inquiètent des conséquences de l'épidémie de Covid
Pour une prise en charge adéquate
Un risque de dépression à la ménopause
Les maladies rares impactées par la crise sanitaire, mais 30% des patients ont eu une prescription par mail lors de la première vague
Nawale Hadouiri, première vice-présidente de l'ISNI
« Un interne choisit une spécialité souvent après une expérience en stage »