Plus de 45 000 arrêts cardiorespiratoires (ACR) extrahospitaliers surviennent chaque année en France. D’après une étude rétrospective menée dans trois Samu utilisant l’application de citoyens sauveteurs Sauv Life sur cinq ans (170 patients), les 16 % qui ont bénéficié de leur intervention avaient, à un mois de l’accident, plus souvent un pronostic neurologique favorable (59 vs 22 %) et un meilleur taux de survie (59 vs 28 %).
Une étude randomisée menée chez des internes du DES de médecine d’urgence en phase socle (1re année) a comparé la méthode d’enseignement classique et celle de Peyton modifiée (4 étapes : démonstration, déconstruction, compréhension, performance). Aucune différence dans les notes obtenues, mais de meilleurs indices de satisfaction pour la méthode Peyton.
Une enquête menée auprès de 311 internes de médecine d’urgence montre que ceux-ci avaient une qualité de sommeil satisfaisante ou très satisfaisante (69,1 %) malgré une somnolence accrue après une garde de nuit. Vu l’hétérogénéité des pratiques, des formations spécifiques en matière d’hygiène du sommeil s’imposent.
Une infirmière en pratique avancée (IPA) aux urgences permet de raccourcir les durées de séjour des patients gériatriques. Par rapport aux 71 patients de la période témoin sans IPA, les 56 patients relevant de l’hospitalisation en unité de gériatrie aiguë pris en charge par une IPA avaient une durée de séjour plus courte : médiane de 1 [0,9-1,6] jour, versus 2 [1,0-2,9] jours.
La similitude d’un épisode douloureux thoracique a peu de valeur chez les patients aux antécédents de syndrome coronarien aigu (SCA). Chez 290 patients aux antécédents de SCA, dont 24,5 % avaient effectivement une récidive, la similitude avait une sensibilité de 75 %, une spécificité de 43 %, une VPP de 30 % et une VPN de 84 %. Dans le contexte de la régulation d’un Samu, une douleur similaire à celle d’un premier SCA semble peu discriminante pour diagnostiquer ou éliminer une récidive.
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