Dans la nuit du mardi 7 au mercredi 8 octobre, le sénateur LR des Deux-Sèvres Philippe Mouiller a été retrouvé inanimé en bas de son domicile parisien. Selon le parquet de Paris, confirmant une information de Paris Match, l’élu a été placé en cellule de dégrisement.
De même source, le président de la commission des affaires sociales du Sénat, âgé de 56 ans, « présentait un état d’ivresse publique manifeste et des marques de contusions sur le visage. L’homme a présenté une vive résistance aux policiers qui tentaient de le faire transporter à l'hôpital par les pompiers, ce qui les a conduits à le menotter », a-t-on ajouté. Selon le ministère public, le sénateur, élu depuis 2014, « a ensuite été reconduit en cellule de dégrisement, où il n’a pas encore pu être entendu » sur les circonstances qui « l’auraient conduit à cette situation ».
Auteur d’un texte coercitif pour les médecins
À la mi-journée, l’élu deux-sévrien, a livré sa version des faits, se disant « victime d’une violente agression ». « Alors que je rentrais à mon domicile (après une soirée entre amis), j’ai été dépouillé d’une partie de mes affaires personnelles et frappé à tel point que j’ai perdu connaissance (…). Par la suite, je me suis retrouvé à terre, sonné, totalement désorienté, et la police nationale est intervenue sur place », explique-t-il, reconnaissant que face aux policiers, « dans un état de confusion et de stress », il n’a « pas bien réagi ».
Philippe Mouiller est connu pour son engagement en faveur de l'amélioration de l'accès aux soins, notamment à travers sa proposition de loi ad hoc, qui a fait couler beaucoup d’encre au printemps dernier. Moins clivant que la proposition de loi du député socialiste Guillaume Garot, ce texte propose de conditionner l'installation de nouveaux médecins dans les zones déjà bien dotées à un engagement d'exercice à temps partiel dans les zones sous-dotées ou encore d’étendre l'encadrement des installations aux médecins salariés exerçant dans un centre de santé. Le sénateur a également soutenu la création d’offices départementaux d’évaluation chargés d’identifier les besoins en professions de santé sur les territoires.
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