« Le conseil médical avec, à sa tête, Jean Bernard et Jean Vignalou, a statué lorsque le diagnostic de Waldenström a été posé : ne rien dire à mon père, ni à ma mère. Et évidemment ne rien rendre public », se souvient le Pr Alain Pompidou, fils unique du président, seul informé « pour assurer le suivi psychologique rapproché du chef de l’État. Tous les deux mois, c’était à moi qu’il revenait de lui présenter les résultats des analyses ; C’est ainsi qu’il a pu tenir bon, jusqu’au 2 avril 1974, quand une septicémie foudroyante l’a emporté en quelques heures. Les bulletins de santé qui avaient été publiés pendant deux ans donnaient des informations certes incomplètes, mais c’était des informations vraies, comme les grippes ou les thromboses anales, ce qui fait la différence avec les bulletins de santé diffusés pour François Mitterrand, qui étaient au contraire complets et faux ».
Pompidou et le secret de Waldenström
Publié le 08/04/2022
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Source : Le Quotidien du médecin
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