Prescrits soit à forte dose, soit au long cours, les corticostéroïdes peuvent diminuer la réponse immunitaire. En revanche, « une corticothérapie locale ne réduit pas l’immunité vaccinale, tranche le Dr Dommergues.
De même, tous les vaccins peuvent être réalisés en cas de corticothérapie orale si la durée du traitement est inférieure à 14 jours, si la dose est inférieure à 2mg/kg/j (ou à 20mg/jour chez un enfant de plus de 10 kg) pour les traitements de plus de 14 jours ou si l’administration est discontinue (un jour sur deux). Lorsque le traitement dépasse 14 jours et que la posologie est supérieure à 2 mg/kg/j, il faut différer les vaccins
vivants d’au moins 3 mois après l’arrêt du traitement. Les vaccins inactivés peuvent être réalisés, le risque étant celui d’une moindre efficacité. Il est alors recommandé de réaliser un dosage des anticorps vaccinaux de façon à adapter le nombre d’injections nécessaires.
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