RCIU

C'est à partir du suivi d'une cohorte anglaise de 5 000 personnes que David Barker a montré que les individus nés à terme mais avec un petit poids de naissance voyaient leur risque de mortalité cardiovasculaire augmenter.

60 minutes d'activité physique (pédalage) ont montré la modification momentanée par phosphorylation (un des mécanismes épigénétiques) de l'expression de gènes impliqués dans l'homéostasie énergétique.

Un pic d'hyperglycémie peut avoir des effets persistants, même si la glycémie est ensuite contrôlée. On observe ainsi, dans une étude in vitro, la modification par des mécanismes épigénétiques de l'expression de gènes de l'inflammation lorsque des cellules vasculaires aortiques sont cultivées en présence de fortes concentrations de glucose. Lorsque la cellule est ensuite cultivée dans un environnement normoglycémique, les marques épigénétiques persistent et les processus inflammatoires avec.

Dans une étude animale portant sur des rates et leurs petits, l'augmentation des soins maternels pendant l'allaitement modifie l'expression du gène du récepteur aux glucocorticoïdes, associé à la réactivité au stress. Cette différence est modifiée après adoption, mais persiste sinon au cours de la vie adulte.

Si l'alimentation et le poids de la mère pendant la grossesse ont un rôle sur la santé de son futur enfant, les variations pondérales avant la grossesse sont aussi impliquées. D'après le suivi de la cohorte EDEN, les femmes qui étaient en léger surpoids à l'âge de 20 ans, et avaient perdu du poids ensuite, avant leur maternité, montraient un risque plus important d'avoir un enfant avec RCIU.

Le tabagisme de la mère pendant la grossesse a des effets à long terme sur l'enfant (symptômes asthmatiques entre autres). L'épigénétique est-elle en cause ? C'est ce qu'il semble, d'après une étude montrant des différences de méthylation (un mécanisme épigénétique) chez les enfants de mères ayant fumé pendant leur grossesse.