Mère… et père !

Si l'environnement et les comportements de la mère ont été particulièrement étudiés, ceux du père montrent aussi un impact. La surnutrition des grands-pères paternels pendant la période prépubertaire augmente ainsi le risque pour les petits-fils de développer un diabète de type 2. Les hommes mâcheurs de bétel voient leurs enfants plus souvent exposés au syndrome métabolique. Et les fils (mais pas les filles, signe du dimorphisme sexuel concernant les mécanismes épigénétiques) d'un père ayant fumé avant l'âge de 11 ans voient s'élever leur IMC et leur risque d'intolérance au glucose.