La goutte étant associée à une augmentation du risque cardiovasculaire et de décès, une étude rétrospective a déterminé si le maintien d'une uricémie < 60 mg/L était associé à une diminution de la mortalité. Elle a inclus 1193 patients entre 1992 et 2017 : 92 % d'hommes, âge moyen 60 ans, durée de la goutte 6,8 ans, 3 à 4 crises dans l'année précédente et une uricémie moyenne de 91 mg/L. 16,3 % des patients avaient une uricémie > 60 mg/L malgré le traitement. Le suivi moyen était de 48 mois, soit 4830 patients-années.158 décès (13 % de mortalité) ont été enregistrés. Le taux de mortalité globale était de 32,7 pour 1000 patients années. Il était significativement plus élevé chez les patients avec une uricémie > 60 mg/L. Le risque relatif de décès chez des patients qui n'atteignaient pas la cible était de 2,39 (IC 95 % 1,64-3,50) par rapport aux patients à la cible.
Perez–Ruiz F. et al. Abstr. OP 0052
Article suivant
Limiter le déclin de la fonction pulmonaire
Quel impact sur la mortalité ?
Limiter le déclin de la fonction pulmonaire
Prednisolone à faible dose
De nouveaux inhibiteurs de JAK à l’étude
En cas d’immunothérapie
Bonne tolérance des vaccins vivants
Des pistes pour mieux soulager les patients
Les inhibiteurs d'interleukines confirment leurs promesses
Un accès facilité aux biothérapies
Savoir évoquer une dermatose neutrophilique
Un Pots encore mal connu
Marfan et enceinte
PID de la sclérodermie systémique