« Si l’on peut attendre maintenant de nouveau progrès dans le traitement de l’asthme chez l’enfant, ce serait dans le sous-groupe des asthmes sévères, pour lequel il peut y avoir différents phénotypes», a remarqué le Pr Jacques de Blic (Hôpital Cochin - Saint-Vincent-de-Paul,Paris)
L’arrivée possible dans l’arsenal thérapeutique des ß2-mimétiques de longue durée d’action en une prise par jour (indacatérol), des antiphosphodiestérases (roflumilast) dont l’intérêt réside dans son action anti-inflammatoire, et des anti-IL5 (à l’essai chez l’adulte après les anti-TNF et les anti-IL4) pour les asthmes sévères hyperéosinophiliques est à suivre dans les années à venir.
Quand à l’omalizumab, anticorps monoclonal humanisé anti-IgE se liant aux IgE circulantes, c’est le seul représentant d’une nouvelle classe à avoir actuellement son AMM chez l’enfant (dès 6 ans, depuis l’été 2009) dans l’asthme non contrôlé malgré le traitement optimal.
Systèmes d’inhalation. L’arrivée des nanotechnologies portant à la fois sur les molécules et les véhicules permettra le ciblage du site de déposition, en agissant sur la taille jusqu’à 0,5 nanog et sur la forme des particules non plus sphériques mais allongées, sous forme de fibres.
Les nébulisateurs à tamis intéressants par leur petite taille relative et la bonne déposition pulmonaire qu’ils offrent, sont également en train de se développer pour améliorer les performances de la nébulisation. Et, enfin, le plus grand progrès technique attendu est le système Akita, qui calcule individuellement et intègre la fréquence respiratoire et le volume, pour délivrer la substance de façon intelligente. On peut attendre le couplage des particules intelligentes de fibres vecteurs et de molécule, et de systèmes intelligents type Akita.
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