Marc Bocquillon*: « La formule libérale offre plus de souplesse »

Publié le 22/01/2010

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Pas plus que ses condisciples, Marc Bocquillon n’a déjà d’idée arrêtée sur son futur lieu d’installation. Contrairement au type d’exercice qu’il souhaite adopter. Ce sera « en groupe, pourquoi pas en maison de santé, mais en libéral, ça c’est sûr ». Les sirènes du salariat n’ont à l’évidence pas de prise sur le jeune homme, qui, contrairement à la tendance majoritaire au sein de sa génération, y voit « davantage de contraintes que d’avantages ». « Si je veux travailler cinquante heures une semaine donnée, je peux le faire sans difficulté ». En clair, sans avoir à jongler le jeu des heures supplémentaires et des récupérations, comme il a pu le constater lors de ses stages en milieu hospitalier. « La formule libérale offre plus de souplesse ».

« Le type de rémunération qui me semble le plus adapté ? Le paiement à l’acte, je pense », répond celui qui, diplôme en poche, entend « expérimenter, dans un premier temps, différentes zones géographiques et différents types de cabinets pour (se) faire une idée de la réalité concrète et prendre (sa) décision en connaissance de cause». Pense-t-il pouvoir, le moment venu, compter sur l’aide des pouvoirs publics ? « Je croyais que l’un des intérêts des Agences régionales de santé, était de dresser une cartographie des besoins de soins et de simplifier, administrativement les procédures d’installation, on verra le moment donné », conclut-il. Pragmatique jusqu’au bout.

*29 ans, en avant-dernière année d’internat à Amiens »