« En fait, ma première installation date du 1er septembre 2008, mais j’ai souhaité faire évoluer ma collaboration. Aujourd’hui nous sommes deux, sans mise en commun des honoraires », explique le Dr Battiston, maman de deux enfants. Son retour d’expérience en matière d’installation ? « Plutôt bonne, mais il est encore difficile de trouver des cabinets dans les endroits proches des grandes villes. Avant que je ne trouve la formule idéale, je me suis aperçue qu’en réalité les médecins généralistes de soixante ans et plus, à la recherche de collaborateurs, ne savent pas vraiment en définitive quand ils vont arrêter. Ils ont du mal à prendre leur retraite, tandis qu’a contrario, en milieu rural, si la succession est difficile, c’est par manque de candidats à la reprise ». Son conseil à destination des aspirants généralistes ? Ces paramètres sont à prendre en considération pour une installation réussie, notamment quand on est mère de famille ». Mais il est, selon le Dr Battiston, une évolution qui est bien passée dans les moeurs médicales. « L’exercice en groupe est désormais synonyme d’un jour de libre par semaine ». Une réalité qui conduit déjà la praticienne à envisager, pour l’avenir, d’élargir son cercle professionnel en travaillant en réseau, à terme, avec des confrères au voisinage immédiat.
Dr Amélie Arnaud-Batiston* :"J’ai trouvé la formule idéale"
Publié le 22/01/2010
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* installée le 1er janvier 2010 à Auzeville tolosane, (31)
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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