Un marathonien s'écroule, terrassé par un infarctus du myocarde: coïncidence ou surrisque réel? Le Dr Hakim Benamer (Aubervilliers), a présenté des cas d'infarctus du myocarde liés à l'effort physique, chiffrant le risque relatif à 6 en cas d'effort intense – risque toutefois diminué par l'entraînement. Il a aussi souligné le rôle du stress, par exemple pour ces coureurs dont l'événement cardiaque survient avant le départ de la course. Pour le Dr Benamer, "il y a des ruptures de plaques athéromateuses à l'effort. Elles ne sont pas toujours détectables par des tests de stimulation non hémodynamiques. Mais l'existence d'une lésion hémodynamique constitue un indicateur."
Pour le Dr Gérard Finet (Lyon), "il est impossible de répondre à cette question car la corrélation n'implique pas la causalité. On présente l'exercice physique comme favorisant la rupture de plaque vulnérable mais cette condition n'est pas suffisante ni nécessaire, et elle est aussi aléatoire. Aucune prévision n'est donc possible, surtout pas à titre individuel."
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