La télémédecine, gisement d'économies ? 

Publié le 14/01/2019
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Crédit photo : PHANIE

Présentée par l'Association des laboratoires japonais présents en France (LaJaPF), la société IQVIA et le LEEM (les entreprises du médicament), une étude montre le potentiel d'économies de la télémédecine dans la prise en charge de pathologies chroniques.

Les auteurs ont analysé les résultats pour le contrôle de l'HTA par télésurveillance, le cancer de la prostate (téléconsultation avec l'urologue) et le diabète de type 2 (télé-expertise avec l'ophtalmo pour suspicion de rétinopathie et télésurveillance pour le contrôle de l'HbA1C). Dans ces trois pathologies, selon l'étude, 356 millions d'euros pourraient être économisés par an, dont 322 millions pour l’HTA, 26,3 millions pour le cancer de la prostate et 8 millions pour le diabète.

Pour l'HTA, les gains sont obtenus par une baisse des coûts des traitements médicamenteux (55 millions), des consultations généralistes (156 millions) et des consultations infirmières (112 millions d'euros). Pour le diabète, la télé-expertise avec l'ophtalmologue aboutit à une baisse de 73 % des consultations ophtalmos mais aussi à une diminution des examens complémentaires et des coûts de transports. L'intervention par téléconsultation d'un urologue pour les patients ayant subi une prostatectomie depuis au moins 3 mois permettrait de réduire de la quasi-totalité des coûts de transport et des arrêts de travail, avec en revanche une hausse de 3 % du recours aux infirmiers. 


Source : Le Quotidien du médecin: 9715