C'est une des propositions les plus controversées du Grenelle qui s'est achevé fin 2019. Pour protéger les femmes victimes, le groupe de travail justice préconisait une modification de l’article 226-14 du code pénal en permettant au médecin de porter à la connaissance des autorités, même sans l’accord de la victime, des cas de violences conjugales. Depuis, la question fait débat dans et hors du corps médical. D'autant que la députée LREM Bérangère Couillard l'a reprise à son compte dans une proposition de loi. Sur le sujet, les médecins ne sont pas forcément d'accord entre eux. Échange d'arguments entre deux praticiens en contact avec des victimes. [Dossier initialement publié le 16 janvier 2020. Mise à jour : le 21 juillet dernier, le Parlement a définitivement adopté une proposition de loi introduisant une exception au secret médical. Le texte précise qu’un médecin est autorisé à déroger au secret professionnel lorsqu'il « estime en conscience » que les violences mettent la vie de la victime « en danger immédiat » et qu’il y a situation d’emprise.]
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Dossier
Regards croisés
Violences faites aux femmes : le secret médical en question
Publié le 10/08/2020

PHANIE