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Publié le 01/07/2022
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La pollution augmente le risque de maladies auto-immunes. Selon une étude rétrospective italienne sur 81 363 sujets, une association positive a été retrouvée entre l’exposition à long terme aux particules fines (PM10) et ultrafines (PM2,5) et le risque de développer des maladies inflammatoires auto-immunes. L’exposition à des concentrations de PM10 > 30 µg/m³ et de PM2,5 > 20 µg/m³ accroît respectivement de 12 % et 13 % leur risque de survenue, en particulier pour la polyarthrite rhumatoïde (PR) et les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin. 

Le sarilumab, un anti-IL-6, serait efficace dans la polymyalgie rhumatismale résistante aux stéroïdes. Dans l’étude de phase III SAPHYR, un taux de rémission prolongé à 52 semaines de 28,3 % est obtenu sous sarilumab, versus 10,3 % sous placebo. 

Le méthotrexate (MTX) n’aurait pas d’effets sur le sperme, d’après l’étude iFAME-MTX. Avant le début et 12 semaines après un traitement par MTX, les paramètres du sperme (concentration, volume, motilité des spermatozoïdes) d’hommes diagnostiqués avec une maladie à médiation immunitaire (PR, spondyloarthrite, psoriasis) ne seraient pas significativement différents de ceux de témoin sains. Ces résultats suggèrent que le MTX pourrait être continué chez un homme avec désir de parentalité. 

La prise en charge de la goutte est insuffisante en France. Une étude française en vie réelle, menée sur plus de 70 000 patients goutteux, montre que le traitement par hypo-uricémiant reste largement sous-optimal. Les résultats révèlent aussi que la prophylaxie des poussées par la colchicine pourrait réduire le risque cardiovasculaire. 

Petite molécule au potentiel anti-inflammatoire, l’obefazimod, administré par voie orale, s’annonce prometteur dans la PR. Premier de sa classe, il est bien toléré et efficace à la dose de 50 mg par jour, selon les résultats d’un essai de phase IIa mené dans la PR.

Christine Fallet

Source : Le Quotidien du médecin