L’enquête a été réalisée en 2021 par les structures représentatives des étudiants et des internes (ISNI, ISNAR-IMG, ANEMF). 11 754 réponses ont été analysées. 52 % des répondants ont présenté des symptômes anxieux sur les 7 jours précédant le questionnaire et 25 % ont eu un épisode dépressif majeur sur les 12 derniers mois. 19 % ont eu des idées suicidaires. Parmi les internes et étudiants de 2e cycle, 67 % présentaient un burn-out. Plus de 50 % des internes travaillaient plus de 50 heures par semaine lors de leurs stages, 25 % disaient avoir été victimes de harcèlement sur les 12 derniers mois, 23 % d’humiliations et 4 % d’agressions sexuelles. Comparativement à l’enquête de 2017, la prévalence de signes anxiodépressifs est augmentée. La prévalence élevée de la maltraitance à l’hôpital ainsi que la charge de travail soulignent l’urgence à agir.
Communication de Franck Rolland (Villejuif)
Article précédent
Ne pas passer à côté des TSA et TDAH chez les filles
Article suivant
Les SMS du congrès de l’Encéphale 2022
La stéatose des bipolaires
Légalisation du cannabis, qu’en pensent les psychiatres ?
Switch d’antipsychotiques : attention à l’effet rebond
Faible observance dans l’anxiété
Ne pas passer à côté des TSA et TDAH chez les filles
Mauvaise santé mentale des étudiants en médecine
Les SMS du congrès de l’Encéphale 2022
Dangers des pictogrammes « grossesse »
Lumière sur les troubles psychiatriques de la SEP
Bipolaire ou borderline, comment faire la différence ?
Cancer du sein : Kisqali réévalué à la hausse
Cancer du sein métastatique
Enhertu indiqué en deuxième ligne
Adénome à prolactine : le traitement médical en première intention
Zika et dengue nous rendent plus attirants pour les moustiques