La prévalence de l’anorexie est en hausse chez les hommes, qui représentent désormais un patient sur quatre atteint par ce trouble de l’alimentation. Au vu des réponses à un questionnaire adressé par Ulla Räisänen et Kate Hunt de l’université d’Oxford dont les résultats sont publiés dans le British Medical Journal Open à une dizaine hommes traités pour anorexie, il s’avère que l’anorexie est encore trop souvent considérée comme « une maladie de jeunes filles fragiles ». La reconnaissance des symptômes est venue plus tardivement chez les patients que chez les patientes qui avaient également répondu au questionnaire, et l’entourage semblait également moins bien identifié les symptômes. Plus gênant, les préjugés restent également vivaces dans le corps médical qui a accumulé les erreurs de diagnostics, un des médecins ayant même demandé à son patient de « se comporter comme un homme ». Les auteurs estiment qu’il est urgent de changer le regard que l’on porte sur l’anorexie, y compris celui des médecins.
L’anorexie masculine
Reconnaissance tardive Abonné
Publié le 10/04/2014
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9317
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