L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) alerte sur les risques liés à la présence de p-synéphrine (contenue dans l’écorce d’orange amère) dans les compléments alimentaires alléguant une réduction de la masse grasse, ou d’ingrédients obtenus à partir de fruits de citrus (orange amère).
Cette auto-saisine de l’ANSES intervient après une quarantaine de signalements d’effets indésirables. Parmi ces signalements, 18 ont été déclarés recevables, avec des imputabilités de vraisemblance variables. Ils révèlent une hyperphosphorémie, des cas d’hépatites, un syndrome anxieux aigu, des troubles digestifs, une insuffisance rénale aiguë, des cas de tachycardie et bradycardie... La synéphrine n’est interdite par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) que dans les préparations à visée amaigrissante réalisées en pharmacie, parmi 3 plantes et 26 substances actives. Elle figure dans le programme de surveillance 2013 de l’Agence mondiale antidopage, tandis que l’autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) considère que des données sécuritaires additionnelles sont nécessaires pour des prises supérieures à 20 mg/jour de p-synéphrine.
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