Présidente de l’association française des diététiciens nutritionnistes (AFDN), Isabelle Parmentier (Lille) a dénoncé une situation incohérente et inégalitaire en France au regard de l'accès aux soins nutritionnels : « professionnels, autorités de santé, politiques, chacun reconnaît aujourd’hui la nutrition comme un déterminant de la santé humaine et s’accorde pour placer le diététicien au cœur d’un dispositif de soin et de prévention réformé. Pour autant, la consultation diététique de ville n’est toujours pas prise en charge par l’Assurance-maladie ». Elle est pourtant inscrite par la Haute autorité de santé dans le parcours de soin de pas moins de 11 maladies !
L'autre enjeu se situe autour de la formation de diététicien. Faute d'avoir été alignée sur le cursus Licence-Master-Doctorat (LMD), comme les autres professions paramédicales, « la France est désormais le seul pays européen à former les diététiciens à bac + 2. Tous les autres sont à bac + 3 ou bac + 4 », souligne Serge Pieters, président de l’Union Professionnelle des diplômés en Diététique de Langue Française (Bruxelles), pour qui ce cursus est totalement inadapté aux enjeux.
Plusieurs études médicoéconomiques ont montré l’incidence positive d’une prise en charge nutritionnelle, à la fois sur la santé du patient et sur les finances publiques.
AFDN, 1 er février 2018
Vers une flambée des cas de rougeole en 2021 ? Des scientifiques s'inquiètent des conséquences de l'épidémie de Covid
Pour une prise en charge adéquate
Un risque de dépression à la ménopause
Les maladies rares impactées par la crise sanitaire, mais 30% des patients ont eu une prescription par mail lors de la première vague
Nawale Hadouiri, première vice-présidente de l'ISNI
« Un interne choisit une spécialité souvent après une expérience en stage »