LE QUOTIDIEN : En tant que médecin, avez-vous une position un peu différente de vos prédécesseurs sur la question de l’usage du préservatif ?
Mgr MICHEL AUPETIT : Ma position a toujours été claire : il faut éviter de transmettre le danger. Mais le principe le plus sûr demeure une vie bien ordonnée : si vous êtes fidèle dans le mariage, comme le préconise l’Église, vous ne risquez pas de transmettre le sida. En revanche, si on a affaire à quelqu’un qui ne veut pas vivre cela, on doit protéger la société. En Afrique, l’Église avait mis en place le principe « ABC », qui signifiait Abstinence, Be Faithfull, Condom, en fonction de ce que les gens sont capables de vivre.
Article suivant
Histoire de deux vocations...
Préservatif, un moindre mal
Histoire de deux vocations...
Le diagnostic du médecin et de l'évêque sur les guérisons inexpliquées…
Mgr Aupetit : «On est en train de créer une société à deux vitesses»
100 ans après le BCG, des pistes pour mieux vacciner
Tribune
La Biologie Médicale à l’heure de la Biomédecine
Fonction rénale : des équations sans l'ethnie aux États-Unis
Cancérologie : 15 % des patients infectés par le Covid présentent des séquelles de l'infection